Quand l’univers de Star Wars rencontre celui des Space Invaders: L’interview de Doud1er, un passionné de pop culture.

Peu après mes débuts dans la chasse aux Space Invaders, j’ai rencontré d’autres fans de FlashInvaders sur Instagram.
Grâce à Doud1er, j’ai découvert les secrets de cet univers passionnant, où chaque mosaïque d’Invader est une nouvelle occasion de partir à l’aventure. Doud1er est un peu mon « parrain » dans la chasse aux Space Invaders, et je lui en suis très reconnaissante.
Pour lancer la tribune des passionnés de chasse aux Space Invaders sur ce blog, il était important pour moi que Doud1er soit le premier à s’exprimer. Sa passion pour Star Wars et pour les œuvres d’Invader fait de lui l’invité idéal, surtout pour célébrer la Journée Star Wars du 4 mai, le fameux « May the 4th ».
Merci à Doud1er d’avoir partagé avec moi son amour pour l’univers Star Wars et d’avoir expliqué les liens entre la saga culte et le street art d’Invader, notamment lors de l’invasion de Djerba. Cette rencontre entre l’univers de Star Wars et la chasse aux Space Invaders montre bien comment les ponts entre la pop culture et l’art urbain.
Comment as-tu découvert Star Wars et quelle a été ta première expérience marquante avec cette saga culte de la pop culture ?
Il y a longtemps, dans une galaxie pas si lointaine que ça. En 1976, j’avais 6 ans et je suis passé complètement à côté de La Guerre des étoiles, Un nouvel espoir.
Août 1980, 4 ans plus tard, je suis chez des amis avec mes parents, à Verdun, une ville plus connue pour la guerre que pour les Étoiles. Nous allons au cinéma entre gars, les deux papas et les deux copains. C’était déjà un événement en soi.
Et soudain, 2h04 de bataille spatiale, de sabres, de pistolasers, de « N’essaie pas ! Fais-le ou ne le fais pas ! Il n’y a pas d’essai. » avec la grammaire de Yoda si particulière. Tout dans ce film est là pour émerveiller le garçon que je suis. George Lucas a tout compris : une dimension épique, des bagarres, des petites blagues.
Sans le savoir, je suis tombé dedans. Tout le monde est conquis. On se faisait les batailles de sabre entre copains avec des bâtons. Des troncs d’arbres creux font office de vaisseaux spatiaux.
En quoi les jeux vidéo ont-ils renforcé ta passion pour Star Wars ?
1993. Ça fait déjà 2 ans que je travaille. Je suis un « adulte ». Je viens d’acheter un ordinateur PC et LucasArts édite un nouveau jeu. Et je retombe en enfance. Comme Luke Skywalker, je me retrouve aux commandes du fameux vaisseau spatial X-Wing. De nouveau une claque. Le jeu est magnifique et la musique est dingue.
JE SUIS UN PILOTE REBELLE !!
As-tu déjà participé à un événement immersif sur le thème de Star Wars ?
Juin 2015. Un collègue et ami, fan de Star Wars comme moi, me parle d’un événement qui a lieu à Londres. Paris-Saint Pancras-Canary Wharf, nous voilà arrivés dans une galaxie lointaine. Secret Cinema nous a organisé un spectacle total. Nous sommes réellement dans Star Wars. Nous jouons le rôle d’un chasseur de primes, d’autres des pilotes rebelles… 400 acteurs nous donnent la réplique dans 20 000 m² de décor. Le spatioport, Tatooine, la cantina, la maison de Luke, tout y est. Après avoir incarné l’épisode 4, l’Étoile noire explose. Et dans la pièce où nous sommes, le mur de droite se lève et laisse place à 3 salles de cinéma pour les plus de 1 500 figurants que nous sommes.

Comment la chasse aux Space Invaders avec FlashInvaders t’a-t-elle amené sur les traces de Star Wars à Djerba ?
Novembre 2019. Le street artiste Invader, dont je suis le travail depuis des années pour son goût pour le pixel et la culture geek, envahit l’île de Djerba en Tunisie. Et certaines de ses mosaïques font directement référence à Star Wars. Lors d’un apéro, avec une amie, téléphone en main, nous réservons notre billet pour la fin d’année. Un de mes premiers grands voyages. Je suis de retour dans cette galaxie chère à mon cœur.
De nouveau une claque. En plus des mosaïques de notre artiste préféré, l’île fourmille de spots avec du street art. Les gens que nous rencontrons sont sympathiques, le temps est magnifique. On s’aventure sur les pistes de l’île comme Luke Skywalker avec son landspeeder.
DJBA_39 a disparu mais, incroyable, c’est la maison d’Obi-Wan Kenobi. J’y suis retourné quand la mosaïque a été réactivée.
Quels sont les lieux incontournables à explorer à Djerba et en Tunisie pour les fans de Star Wars, du street art et de la pop culture ?
Le stormtrooper DJBA_40 est posé sur le mur d’un bâtiment qui a servi de décor extérieur à la cantina de Mos Eisley.
Nous prenons même une journée pour sortir de l’île et partir sur les lieux de tournage emblématiques. Direction Matmata où Owen et Beru se sont occupés de leur neveu Luke, dans leur ferme.
Devant ce décor fabuleux, mon amie, sentant que j’étais parti dans les Étoiles, me dit : « Prends tout le temps que tu veux. Quand tu seras revenu sur terre, préviens-moi et on continue. »
Medenine et le Ksar Hedada avec les décors de l’épisode 1 finissent en beauté cette journée.
Aujourd’hui, quelle place occupe la saga Star Wars dans ta vie d’adulte ?
Ainsi, la saga Star Wars a marqué ma vie dès mes 10 ans, m’embarquant dans une aventure qui dépasse le temps et l’espace. Des batailles épiques de l’épisode V aux jeux vidéo pixelisés qui m’ont replongé dans l’univers de Luke Skywalker, chaque étape de cette odyssée a nourri mon imaginaire. L’expérience immersive de Secret Cinema à Londres m’a transporté physiquement dans cette galaxie lointaine, tandis que les mosaïques d’Invader à Djerba ont ajouté une dimension artistique et poétique à ce voyage.
Le street art, avec ses pixels et ses références geek, est devenu un pont entre mon enfance et ma vie d’adulte, un rappel constant que les rêves d’enfant ne s’éteignent jamais vraiment. En explorant les lieux de tournage emblématiques, j’ai réalisé que cette quête n’était pas seulement un hommage à George Lucas, mais aussi une célébration de l’enfant que je suis resté.
Merci Christophe de t’être prêté au jeu de cette première interview !